Publications scientifiques
2025
Bergmann M., Ntsondé J., Beulque R. & Micheaux, H. (2025). Business models for strong circularity – The role of informative policy instruments promoting repair. Business Strategy and the Environment, vol.34, issue 2, Pp.2273-2296.
To promote the circular economy and change unsustainable business practices, policymakers are increasingly implementing novel policy instruments. Fostering repair is increasingly seen as a concrete strategy towards strong circularity, involving disruptive business model (BM) transformations.
This study explores the impact of the recently implemented mandatory repairability index in France on BMs, utilizing a case study methodology with an embedded design.
Our findings reveal 19 emerging company practices that affect all main BM dimensions. We identify three ways retailers and manufacturers adopt the index to shift towards repair-oriented BMs.
While the literature on the interplay between public policies and circular BMs has mainly focused on command-and-control policies for circular economy strategies other than repair, we show how an informative policy instrument transcends its role as mere consumer information. Instead, it emerges as a versatile management tool, facilitating the adoption or up scaling of diverse repair activities. However, informative instruments do not ensure widespread diffusion of repair-based BMs. Instead, we emphasize the imperative of promoting repair through a comprehensive and evolving policy mix.
Gillet-Monjarret C. & Gomez Y. (2025), « Former les managers de la transition écologique », dossier : Défendre la transition écologique, Revue Cadres CFDT, Revue n°504.
Ce numéro de la revue vient à point nommé en rebond de nos travaux à l’heure où se lève un populisme climatosceptique, prenant la lutte contre la transition écologique comme justification d’un monde à venir meilleur. Nos économies et notre société peuvent souffrir de visées de court terme et c’est précisément parce que le politique est l’espace du long terme et de l’intérêt général que l’engagement de la société civile et de la CFDT est important.
Ce sont en effet les travailleuses et les travailleurs qui feront concrètement cette transition – dans les usines, les bureaux, les transports, les hôpitaux ou l’agriculture… Il ne s’agit pas seulement de verdir l’économie, mais de repenser notre modèle de production et de consommation. Cela implique des reconversions industrielles comme l’illustre la mutation du secteur automobile. C’est pourquoi les syndicats doivent se saisir de cette transition, non pas comme une contrainte subie, mais comme un levier de progrès social.
Lamperti S., Courrent J.-M. & Sammut S. (2025), “Sustainability orientation in business Incubators: Empirical Evidence from France”, Journal of Business Research, Vol.194, pp.115377.
A growing number of business incubation programs are showing interest in supporting sustainable entrepreneurship in response to pressing social and environmental challenges. However, while the need for a sustainability orientation is widely acknowledged, it remains unclear how and to what extent business incubators are translating this interest into concrete actions. The risk that the focus of business incubators on sustainability may remain largely symbolic-expressing a commitment without meaningful change-rather than substantive, with a real impact on their structures and programs, exists. Drawing on the distinction in institutional theory between symbolic and substantive actions, this study presents a comparative case analysis of three French business incubators to explore how they operationalize their missions to foster sustainable new ventures. The findings provide both research and practical insights on understanding and implementing sustainability orientation within business support structures.
Tahri N. & Igalens J. (2025). Towards a combined approach to green human resource management (GHRM), biomimicry, and biophilia. Revue Interdisciplinaire Management, Homme & Entreprise (RIMHE), Vol.14(58),PP.77-88.
This prospective study aims to explore three nature-inspired (or nature-claimed) schools of thought that could shape the future of human resource management (HRM). This study is based on the hypothesis that employees in major metropolitan areas will increasingly seek to work in natural environments, that nature itself can provide meaning to their work, and that its imitation can help transform organizations. The first approach, Green Human Resource Management (GHRM), is currently the most advanced. The other two, biomimicry and biophilia, are less known in the fields of management and HRM. After describing each concept, we analyzed their interconnections. This exploratory study aims to link the well-established field of GHRM with less-explored approaches to highlight their combined potential and limitations. The theoretical foundations of this convergence will be outlined and illustrated using examples. Finally, we discuss the limitations of this exploratory study and suggest directions for future research.
2024
Boudaouine H. (2024) « Approcher les emplois à forte utilité sociale, stigmatisés : une immersion au cœur du travail », Dans « Faire face à un terrain sensible : Quand l’accès au terrain pose des difficultés aux jeunes chercheurs » Sous la direction de E. Caillaud, B. Condomines, É. Hennequin et S. Perseil, Editions L’Harmattan, pp.43-52.
Le caractère sensible d’un terrain réside dans le thème traité, dans la relation entre ce sujet et le contexte social dans lequel l’étude est menée ainsi que dans les choix méthodologiques du chercheur. L’accès au terrain sensible exige un processus de déconstruction créatrice délicat à mener et ce d’autant plus en tant que jeune chercheur et doctorant. Comment des études relatives à un contexte géopolitique tendu comme la guerre, une situation personnelle délicate telle qu’un handicap ou une pratique illégale deviennent des leviers d’innovation théorique et/ou méthodologique ?
Dans cet ouvrage interdisciplinaire, de jeunes chercheurs et doctorants relatent leurs expériences ainsi que leurs stratégies pour mener à bien une recherche sensible. Les chercheurs confrontés à ce type de problèmes trouveront dans ce livre de nombreuses solutions !
Chehimi M. & Naro G. (2024). Balanced Scorecards and sustainability Balanced Scorecards for corporate social responsibility strategic alignment: A systematic literature review. Journal of Environmental Management, 367, September, 122000.
The integration of social and environmental issues into their business model is today a major issue for companies facing the challenge of sustainability. This is leading them to redefine their models of performance measurement. In this perspective, integrated and multi-dimensional frameworks such as Balanced Scorecards (BSCs) and Sustainability Balanced Scorecards (SBSCs) offer attractive opportunities. Drawing on a systematic literature review (SRL), this article provides an analysis of the literature to identify the main trends in research on (S)BSCs and their contribution to CSR and sustainability issues. While the SLR reveals a major stream of instrumentalist and functionalist research aimed at demonstrating the relevance of SBSC in the strategic alignment of CSR, more critical approaches question the foundations, purposes and architecture of these instruments regarding the macroscopic challenges of sustainability. More precisely, focused on an organizational performance measurement, these tools would struggle to embrace the full complexity of sustainability issues. The article contributes novel insights to expand current models of SBSC from the perspective of a real contribution to strong sustainability challenges.
Chehimi M. & Naro G. (2024). L’alignement stratégique de la RSE : la conception d’un Sustainability Balanced Scorecard pour une société à mission, Audit, Comptabilité, Contrôle : Recherches Appliquées (ACCRA), Vol.20, n° 2, pP.37-62.
L’article porte sur le Sustainability Balanced Scorecard (SBSC), qui inclut les problématiques de soutenabilité et de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) dans son modèle de performance. Fondée sur un cas unique, réalisé à partir d’une recherche intervention menée au sein d’une société à mission (SAM), l’étude porte sur la conception collective de la carte stratégique d’un SBSC. Au-delà du cas spécifique d’une SAM, nos observations supportent l’idée selon laquelle le SBSC peut effectivement constituer un outil pertinent pour l’alignement stratégique de la RSE, mais sous condition d’une approche interactive (Simons 1995) dans le cadre d’une stratégie ouverte (Whittington 1996).
Kassegne V. K., Belghiti-Mahut S. & Rodhain A. (2024). Sens et utilisation du réseau : Cas des femmes impliquées dans les réseaux togolais, Revue internationale PME, Vol.37, N°3-4, PP.98-120.
Bien qu’il y ait plusieurs études sur les réseaux de femmes en Afrique, très peu d’entre elles abordent la question de la perception que les femmes ont du réseau. À travers une recherche qualitative à partir d’observations et d’entretiens semi-directifs menés au Togo auprès de 18 femmes faisant partie de trois réseaux différents : un réseau de femmes entrepreneures, de femmes salariées et de femmes militantes pour l’autopromotion des femmes, cette recherche se focalise sur la compréhension en profondeur de la notion de réseau par les répondantes. La perception du réseau semble spécifique au contexte africain et particulièrement togolais, et paraît différer de celle constatée dans la littérature. À l’aide de la technique de l’analyse matricielle de Miles et Huberman (1991), apparaît un éclairage nouveau sur les finalités du réseau, perçu à travers huit niveaux de contributions : soutien, apprentissage, impact social, évolution de carrière, manifestation de religion, affinité, défi et relation de famille. Certains niveaux de compréhension, dont la perception du réseau comme manifestation de religion ainsi que comme impact social sont inédits. La discussion propose que les réseaux de femmes au Togo constituent un moyen explicite ou implicite d’émancipation et d’empowerment de la femme africaine.
Lafont A-L., Belghiti-Mahut S., Rodhain A. & Rodhain F. (2024), Female entrepreneurs: how do family context and parental role interact to explain their decision to launch a business? Human Systems Management, Vol.44, Issue 5.
The influence of family context and parental roles on women’s entrepreneurial intentions is increasingly recognized in gender and entrepreneurship studies. While much research highlights structural factors, we focus on the formative impact of parental upbringing. This study explores how early family environments shape the entrepreneurial trajectories of women. We aim to examine how parental roles and value transmission contribute to women’s decisions to pursue entrepreneurship. By focusing on qualitative insights, we address how implicit family influences can foster or hinder entrepreneurial ambitions. We conducted narrative interviews with 29 French female entrepreneurs from diverse sectors and backgrounds. This qualitative approach allowed us to capture both direct and subtle parental influences. The analysis was structured around themes such as parental style, family structure, and the transmission of gender norms. The findings indicate that most participants were raised in families that did not impose gender-based constraints. Women from egalitarian or matriarchal households reported higher self-efficacy, while those from patriarchal families often resisted gendered expectations, which fueled their entrepreneurial drive. Parental support and the absence of limiting stereotypes emerged as key factors. Our study highlights the critical role of family environments in shaping women’s entrepreneurial ambitions by fostering autonomy and resilience. Encouraging egalitarian family models and addressing gendered socialization could help reduce disparities in entrepreneurship. These insights offer valuable direction for policymakers and educators aiming to promote female entrepreneurship.
Micheaux H., & Beulque R. (2024). Économie circulaire : état des lieux du champ de recherche en sciences de gestion. Management & Sciences Sociales, Vol.39 (4), 11-22.
L’économie circulaire est devenue un domaine de recherche majeur depuis les années 2010, attirant l’intérêt des universitaires et des décideurs publics internationaux. Ce champ, initialement concentré sur les sciences de l’environnement, l’écologie industrielle, et le management, s’intéresse particulièrement aux dynamiques d’appropriation par les acteurs économiques et à la résolution des défis environnementaux, économiques et sociaux. L’article vise à dresser un panorama des recherches et des questions clés, tout en soulignant les différences entre les communautés de recherche anglophones et francophones.
Micheaux H., Beulque R., Vonderscher F. & Vasseur L. (2024). Bonus réparation : retour d’expérience de consommateurs et réparateurs sur le fonds réparation des équipements électriques et électroniques (EEE), Rapport final, 62 pages.
Un an après le lancement du bonus réparation pour les EEE, les objectifs de cette étude sont les suivants : – Obtenir un premier retour d’expérience de la part des consommateurs et des réparateurs ayant bénéficié ou non de l’aide. – Mettre en évidence les premiers effets éventuels du fonds réparation pour les EEE, qu’ils soient positifs ou négatifs. – Contribuer à identifier de potentielles limites et pistes d’amélioration pour renforcer le dispositif et lui permettre d’atteindre ses objectifs. – Fournir des points d’attention aux fonds et bonus réparation qui commencent à être mis en place dans différentes filières REP et sur d’autres familles de produits, afin qu’ils puissent participer à une montée en puissance effective de la réparation en France.
Omri W., Courrent J.-M. & Nemeh A. (2024), “To go or to not go green for SMEs: Toward the twinning effect of eco-design practices and radical innovativeness on SME performance”, IEEE Transactions on Engineering Management, Vol.71, PP.6370-6381.
Despite the burgeoning literature on green innovation, the research on how it influences the business performance of small- and medium-sized enterprises (SMEs) is relatively scarce. For SMEs, environmental sustainability is becoming an increasingly crucial consideration in the design and conception of their business models. In this article, we explore the determinants of SME performance by investigating the relationship between the ecodesign practices and business performance of SMEs. To further explain and clarify their association, we propose a model for examining the mediating role of radical innovativeness, i.e., firms’ commercialization of an entirely novel idea, new to the firm and its markets. The data are obtained from a relatively heterogeneous sample of 370 SMEs cutting across many industries and regions in France. Structural equation modeling is then employed to analyze the collected data. By applying the concepts from resource-based view theory, we find that the relationship between ecodesign practices and business performance, as measured by financial and nonfinancial indicators, is better understood if the influence of radical innovativeness, as a mediating variable, is considered. By incorporating ecodesign practices and radical innovativeness into the analysis of SME performance, this study provides several important theoretical and practical implications for promoting green innovation for SMEs.
2023
Beulque R., Micheaux H., Ntsondé J., Aggeri F. & Steux C. (2023). Sufficiency-based Circular Business Models. An established retailers’ perspective, Journal of Cleaner Production, Vol.429.
Taking on the much-criticized concepts of green growth, bioeconomy, and efficiency, both sufficiency and, in certain circumstances, the circular economy, are presented as potential new paradigms that can play a central role in a transition towards a stronger sustainability and enable humanity to remain within planetary boundaries. In this context, this study aims to identify new sufficiency practices that have been adopted by retailers and to assess to what extent these practices have transformed their traditional business model, thus providing useful insights to practitioners, policymakers and the nascent academic literature on the topic. Through a combination of action research and case studies of the French actors Fnac-Darty and Decathlon, this article emphasizes that retailers may try to slow material and value loops by assessing products’ repairability and durability and informing customers through a specific index, for certain products or more globally their overall product portfolio, but also by using such indexes in eco-design requirements to suppliers, supplier selection processes, and product purchasing policies. By favoring the most repairable products and excluding the least durable ones, retailers can also improve their value proposition to customers. Through concrete examples, this study also shows that sufficiency-based business models can be scaled up and describes some of the associated processes. On a less optimistic note, certain limitations of the observed ongoing upscaling processes are highlighted, amongst which are the limited number of retailers that have started this process, the limited contribution of these new practices to overall value creation and capture at the firm level, and clear evidence of rebound effects.
Beulque R., Micheaux H. & Ntsondé, J. (2023). De la genèse à la création de valeur, processus et conditions d’émergence d’un écosystème territorial rural, revue française de gestion, N° 311, Pp.75-94.
Cet article s’intéresse à l’étude d’un projet de redynamisation territoriale dans la vallée de la Gravona en Corse. Les auteurs cherchent à comprendre comment un écosystème d’acteurs publics, privés et associatifs peut émerger et créer de la valeur territoriale en milieu rural. À partir d’un récit problématisé du projet, ils mettent en évidence la genèse d’un « écosystème territorial », concept qu’ils caractérisent ensuite en termes de composition, d’objectifs, de processus d’émergence et de gouvernance. Cette étude montre enfin comment ce type d’écosystème peut contribuer à créer de la valeur territoriale pour redynamiser des économies locales.
El-Galta L., Chapellier P. & Gillet-Monjarret C. (2023). « Démarche de labellisation numérique responsable en PME : étude croisée des motivations et des craintes des parties prenantes internes », Revue Internationale PME, vol.36, n°3-4, pp.125-144.
L’Institut Numérique Responsable, en partenariat avec l’Agence Lucie, a créé en
2019 le premier label Numérique Responsable (NR) français. La littérature portant sur les motivations et les craintes des acteurs internes de la PME pour l’obtention d’un label RSE est peu fournie. L’objectif de notre étude est de mieux comprendre la perception des dirigeants et salariés de PME d’un label RSE, au regard de la théorie des parties prenantes et de l’analyse stratégique de Crozier et Friedberg. Une observation non participante et des entretiens semi directifs ont été effectués auprès des dirigeants et salariés d’une PME du numérique ayant engagé un processus d’obtention du label NR. Les résultats montrent que les motivations des dirigeants sont multiples : disposer d’un cadre structurant et formel pour la RSE, être perçue comme une organisation pionnière, se différencier face à la concurrence, apporter « sa pierre à l’édifice » de la RSE, satisfaire les salariés et anticiper la réglementation. Ils montrent aussi que, dans le cas de cette PME, les motivations des dirigeants ne sont pas liées à la pression des parties prenantes externes, ni à la volonté de diminuer les coûts mais plutôt à leur vision éthique de l’entreprise qui joue un rôle essentiel dans l’intégration d’une démarche de RSE tel que le recours à un label. Leurs principales craintes sont que la démarche de labellisation soit assimilée à du greenwashing et que certains salariés ne soient pas suffisamment sensibles aux problématiques sociétales. L’engagement de la PME pour l’obtention de ce label procure aux salariés un sentiment de fierté. Ils le considèrent comme un outil de différenciation face à la concurrence mais craignent de ne pas être capables de répondre aux attentes des clients que l’obtention de ce label pourrait susciter. L’obtention du label NR a permis à cette PME de communiquer, en interne et en externe, sur son engagement responsable et de contribuer à l‘élaboration de nouvelles règles sur son marché.
Igalens J. & Tahri N. (2023). Atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 : Une gageure pour les entreprises françaises ? Revue Management et Sciences Sociales, n°34, PP.90-102.
L’objectif de neutralité carbone est devenu incontournable pour les États comme pour les organisations, il concerne également les individus. Nous nous attachons dans cette communication à étudier le cas des entreprises industrielles françaises du CAC 40. Dans un premier temps, nous montrons que globalement les dirigeants français sont assez sceptiques sur la capacité des entreprises d’atteindre les objectifs fixés. Nous comparons ensuite (pour les entreprises industrielles du CAC 40) la réalité des intensités carbone aux engagements sur le sujet des émissions de GES tels qu’ils sont exprimés dans les déclarations de performance extra-financières (désormais DPEF). Nos résultats montrent que les « entreprises à faible intensité carbone » et les « entreprises à forte intensité carbone » ne communiquent pas de façon identique et que généralement les « entreprises à forte intensité carbone » ont une divulgation plus détaillée et légèrement plus longue s’appuyant sur des exposés rhétoriques alors que les « entreprises à faible intensité carbone » communiquent mieux, c’est-à-dire qu’elles donnent de façon plus complète les éléments que contient le référentiel retenu.
Lamperti S., Sammut S. & Courrent J.-M. (2023), « From incubator’s knowledge transfer to sustainability start-ups’ impact: a case study in a French support program », Journal of Knowledge Management, Vol.27, No.9, pp.2393-2413.
Business incubators can be catalysts for sustainable development if they integrate sustainability into their mission of entrepreneurial support to start-ups, from selection to the end of the program. The focus on supporting sustainable entrepreneurship is a new phenomenon in business incubators. Unfortunately, the risk is that the integration of sustainability goals is merely a legitimization strategy rather than an established element of the incubator’s activities. Hence, this study proposes a comparative case study of three business incubators that showed interest in sustainability to see to what extent this focus is integrated into their entrepreneurial support system.
Micheaux H. (2023). L’évolution de la responsabilité élargie du producteur : de la fin de vie des produits à l’économie circulaire. Revue Entreprises et Histoire, VOl.110, PP.87-104.
Le principe de Responsabilité Élargie du Producteur (REP) a émergé dans les années 1990 dans un contexte où la quantité de déchets a explosé et où les collectivités, jusque-là en charge de leur gestion, se sont vu dépassées par cette masse ainsi que par la complexité croissante de certains déchets à traiter. En réponse, la REP est un mode d’action qui vise à faire assumer par les producteurs la responsabilité du traitement ou l’élimination des produits en aval de la consommation. Un double objectif est visé : d’une part, il s’agissait de répondre au souci de financement de la gestion de la fin de vie de certains types de produits. D’autre part, en faisant contribuer financièrement les producteurs à cette gestion, il s’agissait de créer une incitation à concevoir les produits de manière à ce qu’ils soient plus facilement recyclables, c’est-à-dire à faire de l’éco-conception. Dans cet article, nous exposons la manière dont a été mis en place le principe de REP en France qui révèle un système de co-régulation entre acteurs publics et privés, articulant responsabilités collective et individuelle, et régulièrement révisé. Il s’agit alors de montrer comment le principe de REP a évolué au-delà des enjeux de la fin de vie des produits pour intégrer de plus en plus les enjeux de prévention et d’économie circulaire.
Stekelorum R., Courrent J.-M. & Spence M. (2023): Supply chain pressures and SMEs’ CSR practices: the moderation effect of supply chain position, International Journal of Logistics Research and Applications, Vol.27, Issue 11, PP.2127-2152.
Drawing from institutional and resource dependence theories, this paper investigates how supply chain pressures influence the various dimensions of CSR, i.e. environmental practices, human resources practices, community involvement practices, and marketplace practices, in SMEs. Using a structural equation modelling approach and data collected from 273 SMEs, our findings indicate that institutional pressures exerted by supply chain partners differently influence the level of CSR practices in SMEs. Notably, the study demonstrates that coercive pressures have no significant influence on CSR practices, whereas mimetic and normative pressures positively and significantly influence the level of CSR practices. Furthermore, the positive influence of normative pressures on CSR practices is stronger for SMEs situated downstream in their supply chains, whereas SMEs in further upstream positions are sensitive to mimetic pressures for their environmental, workplace and marketplace practices. Overall, this study provides unique insight on the association between supply chain pressures and CSR practices in SMEs.